Tel est pris qui croyait prendre ...
- Par Erick FANTIN
- Le 17/04/2020
- Dans Gardons la mémoire intacte !
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AFFAIRE DU COMMUNAL DU BOUSQUET
Les moins de 50 ans ne peuvent se souvenir,
mais qu'il était beau ce site,
pour nous jeunes saissagais !
Que des jardins particuliers,
de tout petits jardins,
parfaitement délimités, aux formes quasi identiques, qui
étaient alignés sur les deux flancs
de ce versant Nord de Saissac.
Et au milieu coulait un paisible ruisseau ...
A l'origine, fin XVIe, début XVIIe,
ce lieu était destiné à la dépaissance des cochons.
Un garde de cochon communal conduisait chaque jour le troupeau dans le communal du Bousquet proche du village.
Puis,
en 1846
Il est décidé la délimitation du communal du Bousquet en deux.
Outre la partie toujours réservée aux cochons,
l'autre partie est cédée au sieur Galibert pour qu'il y fasse des parcelles qu'il affermera aux Saissagais.
Mais Galibert va décourager tous les acquéreurs, en leur faisant croire qu'ils vont payer très cher.
Il pense ainsi s'emparer du terrain, attenant à sa métaierie du Bousquet pour 320f alors que le prix réel est de 1200f.
Une instance est ouverte contre Galibert.
Le terrain invendu et le terrain rétrocédé par Galibert seront subdivisés en parcelles,
Galibert aura simplement le choix d'une parcelle.
1849
Lettre du préfet autorisant le partage.
On construit des fossés ouverts pour recueillir les eaux de deux petites sources et les amener dans la grande.
Il est fait 85 parcelles qui sont attribuées au saissagais par tirage au sort.
Galibert a la parcelle 48.
Il refuse à nouvau la rétrocession du terrain.
Débouté, il obtient seulement le droit de passage de sa métaierie à Prat Dime
qui se trouvait enclavé.
Extrait de la délibération du Conseil Municipal du 25 Mai 1848
http://audealaculture.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/611997/605547:619834:619835:611997/900/1600
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