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Les caprices du temps sont imprévisibles et jettent souvent les personnes touchées
dans le plus grand désarroi.
C'était encore plus vrai dans les temps anciens où la vie agricole
faisait vivre ou plutôt survivre une majorité de saissagais.
De ce fait, la moindre calamité était vécue comme une catastrophe.

C'est le cas pour le Lauragais en 1797 ...

LA FORCE DE LA NATURE
(par J. Michel)

Le trait majeur de la vie paysanne, c'est sa lutte sans fin contre les forces incontrôlables de la nature. L'homme vit au milieu des animaux domestiques ou des bêtes sauvages. Il vit de l'eau des sources, de l'eau qui bondit et ravage la terre, mais aussi de l'eau qui anime la roue d'un moulin villageois. L'homme vit de la nature, il doit maintenir des liens constants avec elle pour ne pas mourir. Entièrement reconstruit le paysage agricole est le fruit d'une évolution multiséculaire; il dissimule la nature, mais on ne peut prétendre que l'homme a maîtrisé son ennemi. Notre documentation est une accumulation fantastique de catastrophes.